Le refus scolaire anxieux

Refus scolaire anxieux ou phobie scolaire

On est en septembre 2015. Cela fait plusieurs semaines que je ressasse cet article. Il me tient à coeur car même si je n’aime pas étaler ma vie personnelle, je me dis que parfois, le partage d’expériences a du bon. En cette période de rentrée scolaire, vous parler du refus scolaire anxieux a d’autant plus de sens pour moi, pour nous.

Quand le refus scolaire anxieux se manifeste par des symptômes physiques

En janvier 2014, j’écrivais sur mon ancien blog, un article à propos des ganglions qui avaient envahi le mésentère de notre fils aîné. C’est un des articles qui a été le plus commenté et qui a même amené un jeune homme en souffrance à m’appeler pour échanger sur le sujet. J’avais fait un édit en février 2014 pour expliquer que notre fils avait contracté une toxoplasmose dont les symptômes étaient équivalents à ceux d’une mononucléose. Donc rien de grave, juste une situation pénible, nécessitant pas mal d’énergie.

Notre fils a fini son année de 4e à mi-temps (avec maman qui s’occupait de rattraper les cours manqués grâce à une amie et de lui distiller le juste nécessaire). Il a repris le foot, seul moment où la douleur s’arrêtait. Hypnose, sophrologie, essai avec une psychologue n’ont pas eu d’effets bénéfiques sur sa douleur qu’aucun médicament ne pouvait par ailleurs soulager. Il faut dire qu’il n’était pas du tout partant pour ce type de thérapies et qu’il estimait qu’il allait très bien au niveau mental. Pour lui, le problème n’était pas là, il avait une toxo, point. L’été 2014 s’est passé tant bien que mal. Il a quelque peu augmenté son temps de sommeil, passant de 3h à 5h par nuit assez régulièrement.

Septembre 2014 est arrivé et s’est relativement bien passé. Pas d’absentéisme, malgré une douleur abdominale toujours tenace et un bilan qui révélait une toxoplasmose séro-convertie. Donc a priori, tout aurait dû rentrer dans l’ordre… et depuis plusieurs mois…

En octobre, les choses ont de nouveau commencé à se corser. Les absences ont fait leur retour : impossible pour notre fils d’aller au collège régulièrement, maux de ventre, vertige, nuits blanches… Nous avons commencé à poser les jalons d’un suivi psychologique sur 2015, il n’y couperait pas.

Accepter progressivement de travailler sur le mental

Entre temps, nous avons essayé le sans gluten (ouch, pas facile… mais sans effet) sur les conseils de la gastro-pédiatre et l’acupuncture. La thérapeute a travaillé sur les émotions, elle l’a convaincu d’avaler des décoctions de plantes dont l’odeur et le goût étaient très rebutants ! Si la douleur n’a pas diminué, je crois que tout doucement, notre fils a accepté que son mental puisse avoir un impact sur son état. Nous avons beaucoup discuté… enfin, j’ai essayé de mettre des mots sur ce qu’il vivait, sur ses ressentis, sur sa tempête crânienne que je devinais.

Refus scolaire anxieux : manifestations physiques, rôle des parents

Nous lui avons proposé de démarrer le suivi psychologique avec un bilan complet. Cette idée avait été émise par l’infirmière scolaire dès janvier 2014, mais notre fils n’était pas en état de mener un tel bilan. Nous avons trouvé, grâce à une amie, en recoupant avec les coordonnées transmises par l’infirmière, une psychologue clinicienne spécialiste de la gestion du stress.

Le mois d’attente avant le bilan a été très rude, il a d’ailleurs fallu rencontrer la psychologue en urgence avant le bilan tellement notre fils allait mal. Il est arrivé que le collège appelle car il n’était pas en cours. Et à la maison ou sur le portable, personne ne répondait… je pense que c’est le genre d’angoisse que doivent connaître certains parents. L’oeil rivé sur l’horloge, filer à la pause de midi pour s’assurer que tout allait bien à la maison… et finir par y rester pour ne pas le laisser seul… parce qu’on ne sait jamais ce qui peut passer par la tête quand la douleur, le mal-être est insupportable.

Lors de notre entretien en urgence avec la psychologue, elle avait déjà pu cerner avec quasi certitude le profil de notre enfant. Le bilan allait lui permettre d’affiner.

Un bilan psychologique complet pour cerner les anxiétés

Ce bilan (tests de personnalité et de QI) a eu lieu fin décembre 2014. Les vacances de Noël furent les premières depuis un an où notre fils a esquissé de nouveau quelques sourires, où ses douleurs étaient enfin moins fortes et ce, malgré un poignet plâtré !

Un mois plus tard, la psychologue nous restituait un bilan très complet qui confirmait que notre fils était un enfant très haut potentiel (je préfère ce terme, il en existe de nombreux. Je vous conseille si le sujet vous intéresse, de consulter l’excellent blog Les tribulations d’un petit zèbre).

Ce bilan nous a aussi révélé qu’en fait, notre fils avait souffert en 4e et souffrait encore d’un refus anxieux scolaire, parfois aussi vulgarisé sous le nom de phobie scolaire. La toxoplasmose s’était invitée sur un terrain très favorable. Sa chance, notre chance, c’est qu’il n’était pas déscolarisé. Je me souviens en 4e de l’insistance de l’infirmière et du médecin scolaire pour qu’il soit au moins un peu scolarisé…

Comme si, sans le nommer, cette infirmière et ce médecin scolaire savaient : elles avaient identifié de quoi il retournait… contrairement aux médecins divers et variés consultés, qui ont même été jusqu’à proposer des anti-dépresseurs, attribuant l’état de notre fils à une fatigue chronique mais sans jamais proposer de consulter un psychologue… Alors que la parole d’un médecin aurait peut-être été bien mieux entendue que celle de parents par un ado… A aucun moment les médecins qui constataient qu’il n’y avait rien de pathologique n’ont su dire à notre fils que le mental pouvait causer de réelles douleurs physiques…

J’en profite pour glisser que les premières causes évoquées à chaque fois par les médecins étaient liés au collège : est-ce que tout se passait bien ? Pas de harcèlement ? Et puis, bien sûr, sans le dire, cette suspicion que nous étions des parents qui mettions la pression. Comment leur expliquer qu’au contraire, nous essayions de la diminuer, que notre fils se mettait seul une pression hallucinante…

Quoiqu’il en soit, cette révélation fut pour notre aîné une délivrance. Et si pendant les vacances de Noël, nous avions perçu un léger mieux, c’est parce qu’à l’issue des tests, la psychologue lui avait déjà expliqué qui il était et comment il fonctionnait, sans rentrer dans le détail.

HPI precocite

La richesse du bilan de personnalité

Nous avons apprécié dans ce bilan sa richesse. Il a révélé les anxiétés, souvent très fortes chez des personnes HP, dont souffrait notre fils. Ces anxiétés ne sont pas toutes les mêmes suivant les personnes. De son côté, il s’agit d’anxiété d’anticipation et de performance. Ainsi, il gère très difficilement des « mauvaises » notes (performance) car il pense que cela aura un impact négatif sur sa vie future (anticipation)…

En fait, c’est comme s’il s’était construit des sortes de principes pour se rassurer. Et lorsqu’un événement vient faire voler en éclat ce principe, tout s’effondre. Et puis, il ne supporte pas l’injustice… comme tout le monde peut-on penser. Mais non, certains HPI vivent des émotions exacerbées notamment vis-à-vis de l’injustice. Il leur est difficile de tourner la page, de passer à autre chose, de relativiser, que cette injustice les concerne directement ou pas d’ailleurs.

Dans la tête des HPI - Le refus scolaire anxieuxJe vous invite à lire la BD Dans la tête des HPI, ce qui dit la science, de Nicolas Gauvrit, aux éditions Les Arènes.

La psychologue l’a reçu pendant 5 mois lors de quelques séances individuelles, de plus en plus espacées, mais surtout, elle l’a intégré à des séances de groupe, avec d’autres enfants HPI et souffrant également de refus anxieux scolaire (et d’autres types d’anxiété, comme celle de séparation ou d’agression, sans pour autant avoir été agressé et toujours ces émotions exacerbées face à l’injustice).

Cela lui a permis de relativiser, de constater que finalement, il allait plutôt bien, car il était un des rares à être scolarisé normalement dans un collège. Notre fils a compris qu’en plus des douleurs physiques se sont surajoutées les douleurs liées à un état de tension, que ce n’est pas douleurs psychologiques versus douleurs physiologiques mais l’association des deux qui fait exploser la douleur et la rend intenable.

Il bénéficie d’un bon cercle d’amis qui lui ont été d’un grand soutien pendant ces mois difficiles (par contre, il est resté très discret sur son bilan, son suivi avec eux). Enfin, pendant cette difficile année 2014, il avait parcouru le chemin lui permettant d’admettre qu’il était stressé, pratiquement en permanence. Pour la psychologue, c’était déjà un grand pas, car elle reçoit des patients, notamment jeunes adultes souvent hypocondriaques, qui ne l’admettent pas, ce qui rend le travail plus long.

Le rôle des parents face au refus scolaire anxieux de leur enfant

Pour nous, ce bilan, ces échanges avec la psychologue nous ont aidé à mieux comprendre notre fils, à détecter dès que le stress devient trop grand (désordres intestinaux, insomnie, des quasi-tocs…) et à pouvoir l’aider à en identifier les causes (c’est tout un art que de les détecter car elles ne sont pas forcément là où on les attend…) en verbalisant, toujours et encore.

C’est un compétiteur, c’est un sportif. Il lui faut du sport à gogo, c’est sa façon d’évacuer le stress (donc, quand il est blessé, je ne vous dis pas le niveau de stress). Relaxation et autres méthodes douces ne correspondent pas (pour le moment ?), à sa personnalité. Les jeux vidéos sont recommandés par la psychologue (attention, sans surdosage ;-)), car ce sont des moments où son cerveau se met en pause en quelque sorte. Il se concentre sur le jeu… et cela a finalement un effet reposant.

Il a eu encore plusieurs années d’accompagnement psychologique avec une année de terminale très délicate et un diagnostic de dépression avancé. La relation avec sa psychologue s’est très bien passée dès le départ. Nous avons apprécié également qu’elle n’ait jamais une parole culpabilisante envers nous. Par contre, notre fils n’a jamais pu travailler avec un·e autre psychologue, malgré quelques essais.

Nous avons soutenu notre garçon dans certaines parties de son travail, dans la prise d’initiative, jusqu’à ce qu’il dise stop de lui-même quelques semaines avant le bac, alors qu’il était totalement déscolarisé. Nous avons fait de notre mieux pour le mener progressivement sur le chemin de l’autonomie et de la confiance en lui, alors que son frère de son côté était peut-être déjà, un peu trop autonome sur certains points ^-^. Ce qui ne l’a pas empêché de prendre le relais d’un profond mal-être qui s’est affirmé en première et terminale. Et pourtant, il ne voulait surtout pas vivre ce que son frère avait vécu. La prise en charge fut bien différente. Mais c’est une autre histoire.

Frères

Le suivi psychologique fut interrompu pendant le séjour de sa thérapeute au Canada. A son retour, l’état de notre fils a nécessité une prise en charge psychiatrique, qui malheureusement fut complètement inadaptée en raison de l’incompétence de la seule spécialiste alors disponible.

Aujourd’hui, 6 ans après ses dernières séances, il souhaiterait reprendre quelques séances avec sa thérapeute initiale car il a l’impression de trainer encore quelques casseroles comme il dit. Mais il a peur qu’elle refuse. Son sommeil est toujours catastrophique et les investigations interrompues en 2019 vont reprendre.

Peut-on anticiper la phobie scolaire ?

Et si… et s’il avait su plus tôt qu’il était un enfant HP, aurait-on pu éviter tout cela ? Sans doute, mes recherches m’avaient d’ailleurs montré que c’est au collège que ces enfants non reconnus dans leur différence peuvent « exploser » ou « imploser». Pourquoi cela ne s’est-il pas vu avant ? Je vous invite à découvrir les six profils types d’enfants HP, même si la réalité est souvent plus complexe. Notre fils est clairement l’élève qui réussit, donc, on (parents, enseignants…) ne se pose pas plus de questions, surtout lorsque le nombre de très bons élèves est plutôt conséquent (une bonne dizaine dans sa classe de primaire…).

En GS, nous avions déjà dû consulter un psychologue car il avait « la mort dans la tête », mais la thérapeute avait mis ça sur le compte de l’Œdipe, malgré finalement, avec le recul, des symptômes assez forts (contrôle de son alimentation avec refus d’avaler quoique ce soit le soir, quitte à se faire vomir).

Nous avons toujours su qu’il était stressé, avec des manifestations diverses telles qu’eczéma ou contractures musculaires impressionnantes au niveau des cervicales. Mais comme il vivait plutôt bien avec, comme cela se passait très bien en classe, comme il ne correspondait pas au profil que nous avions en tête pour les enfants haut potentiel, à savoir très curieux, toujours la tête plongée dans les livres, lecteur précoce, etc., nous ne nous posions pas plus de questions. Oui, il parlait très bien, assez tôt, mais comme un bon nombre d’enfants. Après avoir creusé le sujet, je sais maintenant qu’il n’y a pas qu’un seul profil type d’enfant haut potentiel…

En 5e, il y a eu quelques prémisses de refus anxieux scolaire, avec de tels maux de tête (céphalées de tension) qu’il a été absent à plusieurs reprises. Il avait évoqué le fait qu’il s’ennuyait en cours et en parallèle qu’il avait trop de devoirs et n’avait pas le temps de jouer à ses jeux…

Evidemment, l’idée qu’il puisse être un enfant intellectuellement précoce m’avait alors effleurée, mais, sans doute par peur, j’avais un peu esquivé le sujet, bottant en touche, expliquant qu’un saut de classe nécessiterait plus de travail, alors qu’avec le recul, le sujet n’était pas le saut de classe. Cela n’aurait de toute façon pas convenu à notre fils, très attaché à ses amis. Et puis, c’était l’entrée dans l’adolescence, alors ceci pouvait expliquer cela. Nous essayons de faire correspondre ses symptômes avec d’éventuelles évaluations, mais ce n’était pas toujours le cas (et oui… l’anticipation fait que les symptômes peuvent apparaître bien avant la dite cause de stress…).

Si j’expose ce passé, c’est plus pour éventuellement mettre la puce à l’oreille de certains parents, professeurs, etc. J’invite également à écouter l’épisode du podcast Les Adultes de Demain avec Aurélie Harf et à lire l’article qui en découle sur Phobie scolaire : comment s’en sortir.

Notre fils a aussi eu la chance, dans ces moments difficiles, de bénéficier et nous avec, d’une équipe de professeurs compréhensifs (ne supportant pas le bruit, fatigué par des nuits bien trop courtes, il avait l’habitude de se coucher sur sa table, voire de s’endormir), de surveillants attentionnés et d’une équipe attentive à ces élèves en « décrochage » pour quelque raison que ce soit. De notre côté, nous avons pu compter sur de bons conseils d’ami-es IRL ou virtuel-les comme on dit, des échanges qui nous ont permis d’avancer, de tenir le coup, de garder le cap.

A l’heure où j’ose enfin publier cet article, nous sommes très vigilants alors qu’il vient de faire sa rentrée en seconde et de découvrir sa classe de 35 élèves (aïe !), dans laquelle il ne retrouve aucun camarade de collège (bien que ce soit le lycée de secteur – re-aïe !). Le manque de maturité d’un bon nombre d’élèves dans la classe l’a fait bouillir intérieurement (Et monsieur, c’est quand la récré ? Quand est-ce qu’on pourra sortir les téléphones ? On peut se rouler une cigarette en cours ? Et les selfies qui fusent alors que les élèves sont autorisés à consulter leur téléphone pour remplir les fiches de renseignements…)

Cette situation conjuguée au bruit de ces 3 premières heures de découverte le décideront à revoir sa psychologue. Nous avons aussi pris des décisions telles que mettre la priorité sur son entraînement de foot le mercredi soir, plutôt que cette heure d’allemand esseulée le mercredi de 17h à 18h alors qu’il n’a aucun cours l’après-midi. Nous avons au cours du lycée demandé plusieurs aménagements d’emploi du temps pour lui permettre de tenir. Nous arrivions avec des propositions et le soutien du corps médical scolaire et extérieur. En terminale, il a ainsi été inscrit à 4 matières au CNED afin d’alléger son emploi du temps au lycée. Il a également eu un aménagement pour le bac (1/3 temps et seul dans une salle).

Je souhaite plein de courage à tous ces enfants, ado, jeunes et moins jeunes adultes et aux parents qui vivent de telles situations, pour qui le système scolaire ou autre d’ailleurs (celui de l’entreprise, entre autre) n’est pas adapté (et ça me turlupine clairement en tant que professeur des écoles…).

Ce que j’aime dans le mot « potentiel », c’est l’espoir qu’il contient, les ressources auxquelles il fait référence, ressources qui doivent permettre aux porteurs de cette différence d’en faire quelque chose de positif. Puissiez-vous rencontrer les bonnes personnes sur votre chemin !

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Elsa B

7 réponses

  1. Coucou Elsa, c’est un très bel article que tu nous proposes là : pas du tout j’étale-ma-vie comme tu sembles le craindre mais factuel et présentant plein de références intéressantes. Merci d’ailleurs pour la découverte de la famille zèbre : hyper intéressant !! (Je me suis empressée de faire suivre à ma sœur, que je pousse à consulter pour son aîné -> j’ai peu d’expérience en la matière mais il est brillant et très en avance, on le sait depuis 5 ans, mais son hypersensibilité, un mal-être qu’il exprime sur des choses qui semblent un peu en décalage par rapport à son vécu et des comportements assez dissonants me questionnent de plus en plus…)
    J’avais suivi en live le début des maux de ton fils, je suis contente d’avoir plus de news et de voir du mieux ! J’espère que sa seconde va bien se passer !! Des bisous.

    1. Merci Laura ♥ J’espère que ton neveu aura une scolarité épanouie. Tant qu’il n’y en a pas besoin, il n’est pas forcément nécessaire de consulter. Certains enfants HP vivent très bien leur différence sans avoir besoin de la connaître. Mais ça peut l’aider de savoir que ce qu’il vit intérieurement est finalement « normal » eu égard à sa « différence » et qu’il va devoir composer avec. Je trouve que ça les rend plus fort, ils font une force de ce qui chez eux est une faiblesse tant qu’ils ne savent pas l’apprivoiser. Nous avons eu la chance de trouver le bon praticien du premier coup, ce n’est pas toujours le cas. Il est bon de bien se renseigner. Il faut rester vigilant et essayer de trouver l’aide avant de dépasser la limite et puis ne pas avoir peur d’explorer cette piste « psychologique », comme c’est arrivé pour notre fils. La question commence à se poser pour notre neveu, mais il n’a pas encore 6 ans… ça chemine dans la tête des parents 😉 Nous espérons trouver la même écoute au lycée qu’au collège. Pour l’instant, l’échange que j’ai eu avec le CPE aujourd’hui pour un problème de cours tardif et isolé le mercredi soir qui empêche notre fils de pouvoir faire son deuxième entraînement de foot, s’est plutôt bien passé. J’espère que nous recevrons un écho favorable à notre demande et non pas une fin de non recevoir sous prétexte qu’ils ne veulent pas créer de précédent… A côté de ça, l’intégration a l’air de plutôt bien se dérouler pour le moment après un premier avis pourtant très négatif… rien ne vaut une bonne discussion pour l’aider à prendre du recul ! Et en math, deuxième cours qu’il passe à dessiner, nous avons donc commencé à lui proposer de prendre un cahier d’exercices pour qu’il s’entraîne, voire qu’il commence à regarder le programme de première… J’espère que tout s’est bien passé pour toi en cette rentrée 2015 ! L’accueil en TPS/PS tous les matins me met sur les rotules 😉 Bisous

  2. Bonjour Elsa,
    depuis les canailles, je n’étais pas passée voir ton nouveau blog et je découvre ce poste. Qui me parle ! Parce que mon fiston, entré en 6 ème cette année, est testé IP depuis son CP (un problème d’écriture et certaines réactions très violentes avaient mis la puce à l’oreille de son instit qui avait un fils IP). Et depuis je les surveille +++ mes fistons (sans

  3. je continue, mon clavier à ripé…) sans avoir fait tester les autres). Pour le moment ça va. Mais je guette le moindre signe. On a trouvé que les activités extrascolaires leur apprenaient le goût du travail (musique, sport pour lesquels si on ne répète pas, on n’y arrive pas) et ça aide.

    C’est dommage qu’on ne vous ait pas aiguillé plus tôt. Ca aurait évité un stress visiblement insupportable.
    Bon courage en tout cas et gros bisous à toi et tes fistons.

    1. Bonjour Florence, je prends enfin le temps de répondre à ton gentil message (je cherche désespérément le temps de poster…). J’espère que l’année scolaire se poursuit bien pour tes enfants. Ici aussi, toujours une vigilance ++ tout en essayant de ne pas étouffer, de ne pas s’inquiéter à tout va (mais ce n’est pas toujours facile… il faut un peu réapprendre après une telle « aventure »). J’essaie surtout de toujours lui faire mettre en mots ses émotions, nous avons beaucoup d’échanges…
      Depuis cet été, je n’ai plus le temps d’aller sur les blogs si ce n’est ceux d’instits 😉 hâte d’avoir de nouveau le temps ! Merci pour ton message qui m’a fait chaud au coeur <3

  4. Bonjour,
    Je viens de tomber sur votre article en suivant vos traces depuis l’adéno… Ma fille a des douleurs au ventre depuis plusieurs semaines et l’échographie a montré des ganglions qui selon l’échographe ne font pas mal !! On se sent impuissant et elle ne mange plus rien.
    Je retrouve beaucoup de point commun entre votre fils et ma fille agée de 11 ans, la 6e est compliquée elle se met une pression énorme alors qu’elle a d’excellents résultats. J’ai cru voir que vous êtes sur la région lyonnaise, serait ce possible d’avoir le nom du cabinet où vous avez fait faire ce fameux bilan? Merci pour ce témoignage qui me donne une lueur d’espoir.

    1. Bonjour,

      Je viens de vous répondre par mail. J’espère que vous l’avez bien reçu. N’hésitez pas à consulter les spams si ce n’est pas le cas. Je vous souhaite beaucoup de courage pour cette difficile période. J’espère que les vacances permettront à votre fille de retrouver un peu de calme et de sourire.

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